mercredi 14 décembre 2011
vendredi 2 décembre 2011
فن الملحون
Le Malhoune
• le mot arabe « malhoun » tourne autour de deux sens :
1- « Poème en langue populaire où ne sont pas observées les règles de la grammaire arabe classique.»
→ De «Lahana», verbe qui veut dire : transgresser les lois grammaticales.
2- « Poème en langue vulgaire destiné à être chanté ( ou récité )»
→ De «Lahhana», verbe qui veut dire : mettre en musique.
* Ce deuxième sens est plus proche de la réalité actuelle du « malhoun » que le premier.
• A l'origine, le « malhoun » était dit (ou récité) ; par la suite, il a été mis en musique et chanté ; toutefois, ceux qui l'interprètent aujourd'hui refusent d'être appelés « chanteurs » ; ils préfèrent être nommés «réciteurs».
• On distingue deux grandes écoles:
1- L'école du nord qui se réfère à la poésie populaire qui était chantée en Andalousie arabe ( Al-Andalous VIIIè siècle au XVè ). Cette école est localisée surtout au nord du Maroc (Tanger, Tétouan, Assila...).
2- L'école du sud qui vit le jour dans la région de Oued Drâa, au XIè siècle (Certains chercheurs font reculer cette date au VIIè siècle), pour se propager ensuite un peu partout. Les villes de Fès, Meknès, Salé et Marrakech ont connu de grands poètes et réciteurs de «malhoun».
• Le « malhoun » en tant que genre littéraire, tire sa matière première de la vie courante et s'écrit en arabe dialectal. Le poète ne respecte ni les règles régissant le vers classique ni celles relatives au bon usage de la langue ( morpho-syntaxe nominale et verbale, lexique, orthographe...)
- Le vers classique arabe est rytmique. Les groupes rythmiques, appelés « Taf'îlat » ont été codifiés par Al-Khalil ibn Amed Al-Farahidy (VIIIè siècle). Le poète du «malhoun», tout en adoptant ces groupes rytmiques, peut les marier à sa façon et peut même en créer d'autres.
pour plus de détail une visite du site Malhoune est nécessaire : http://poesis.forumactif.net/t1564-le-malhoun
قصيدة في مدح الرسول
لا إلاه إلاّ اللّه
انشاد
الحاج محمد بوزوبع
La Sema ou Dance du derviche tourneur
Après la cérémonie, je rejoins l’un des danseurs épuisés et hors d’haleine, Bulent Sefermendi. Cela fait 20 ans qu’il participe à la Sema. Bulent Sefermendi explique qu’il lui a fallu travailler dur pendant 6 mois pour apprendre cette danse.
Mais
selon lui, pour la danser bien, il est essentiel de comprendre la philosophie
dont elle découle : "Pourquoi un derviche tourneur tourne-t-il ? C’est
cela la question essentielle.
La cérémonie de la danse établit en quelque sorte un pont qui permet à l’être humain de se rapprocher de Dieu. La philosophie de tout ça, c’est d’appeler à l’unité de tous, c’est une forme de philosophie religieuse appelée Tasavvof et qui invite à la fraternité, à l’amour et à l’union entre les hommes, pas seulement entre les musulmans, mais entre les croyants de toutes les religions. Le coeur de l’Islam, ce n’est pas ce que beaucoup pensent en Occident, c’est l’amour et l’amour de toute l’humanité."
La cérémonie de la danse établit en quelque sorte un pont qui permet à l’être humain de se rapprocher de Dieu. La philosophie de tout ça, c’est d’appeler à l’unité de tous, c’est une forme de philosophie religieuse appelée Tasavvof et qui invite à la fraternité, à l’amour et à l’union entre les hommes, pas seulement entre les musulmans, mais entre les croyants de toutes les religions. Le coeur de l’Islam, ce n’est pas ce que beaucoup pensent en Occident, c’est l’amour et l’amour de toute l’humanité."
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